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A propos de Culture Diff' ...

A propos de Culture Diff' ...

L'entreprise Culture Diff' a été créée en l'an 2000 dans le but de diffuser la culture scientifique et de valoriser les résultats de la recherche fondamentale - dans le domaine de l'archéoastronomie égyptienne, notamment. A cette époque en effet, je préparais une thèse de doctorat sur ce thème situé à l'interface entre sciences exactes (astronomie / photométrie) et sciences humaines (archéologie / égyptologie) à l'Université de Toulouse III. L'objectif était d'identifier, aux étoiles qui constellent notre ciel, celles dont les appellations hiéroglyphiques ornent les parois de sarcophages ainsi que les plafonds de temples et tombeaux de l'Antiquité égyptienne. En d'autres termes, de reconstituer la carte du ciel de l'Egypte ancienne. Un rêve d'enfant devenu projet professionnel puis fil conducteur d'une existence toute entière vouée, d'une part à capturer, au moyen de dispositifs appropriés, la lumière en provenance de l'Univers, d'autre part à reconstituer, au moyen d'algorithmes dédiés, la lumière baignant chaque parcelle de notre Terre. Cette lumière qui met en mouvement notre atmosphère, dessine les contours du relief environnant, apporte la vie, guide nos pas, oriente notre regard, emplit notre esprit, nourrit notre imaginaire, ...

Capturer la lumière est une chose, l'enregistrer sur un support pérenne afin de restituer l'information qu'elle contient avec une relative exactitude en est une autre. Ainsi la mémoire visuelle, couplée au language oral, constitua longtemps le seul support, la mémoire vivante, des événements passés auxquels nos ancêtres avaient assistés. Puis, la pierre fut utilisée comme support d'enregistrement et de diffusion de l'information : certains blocs furent couverts d'inscriptions rudimentaires figurant les variations de positions de lever et de coucher du Soleil ou de la Lune au fil du temps ; d'autres - les mégalithes, furent orientés en direction de la position de lever ou de coucher du Soleil en certains instants précis de l'année, tel le solstice d'été. Les monuments de l'Antiquité égyptienne se situent dans la continuité des grands ensembles mégalithiques du Néolithique : tous pointent - ou plutôt pointaient, à l'époque de leur construction, en direction de la position d'apparition ou de disparition du Soleil ou d'une étoile donnée à la surface de l'horizon local.

En attribuant à leurs édifices une orientation astronomique particulière,
en décorant le plafond de leurs monuments de représentations célestes,
en couvrant leurs parois de textes se référant à la Nature environnante,
les anciens Egyptiens nous ont livré leur vision du monde et de l'au-delà.
Aidés de logiciels appropriés, tentons de décrypter leur legs à l'humanité ...

AstroEgyptologie

Afin de décrypter le sens des inscriptions hiéroglyphiques qui tapissent les parois des sarcophages ainsi que les plafonds des temples et tombeaux égyptiens, de déterminer l'orientation astronomique de ces monuments de pierre érigés de part et d'autre de la Vallée du Nil, diverses ressources (publications scientifiques, logiciels d'archéoastronomie inédits, animations vidéos) ont été mises à votre disposition au sein de la rubrique AstroEgypto.

Après avoir été gravés dans la pierre, les événements astronomiques furent consignés au sein de manuscrits, d'ouvrages, combinant textes et images. Puis vint le temps d'écrire avec la lumière : à compter de l'an 1838, les astronomes parvinrent à réaliser des daguerréotypes - de la Lune, du Soleil, puis d'étoiles brillantes telle Véga (alpha Lyrae). La photographie astronomique était née, qui bientôt permettrait de réaliser des clichés toujours plus détaillés de portions du Ciel depuis la Terre, puis l'Espace. Des clichés témoignant pour certains d'un lointain passé (explosion d'une étoile en supernova, formation des premières galaxies), pour d'autres d'événements à venir (passage d'une comète, météorologie spatiale). Dans un premier temps, ces photographies furent acquises dans le seul domaine visible au moyen de plaques enduites d'émulsions photosensibles qu'il convenait d'exposer un certain temps afin d'obtenir des clichés détaillés. A compter des années 1980, la photographie astronomique devint numérique. Progressivement, l'électronique envahit notre champ d'exploration, étendant nos observations à l'invisible - aux domaines radio, infrarouge, ultraviolet, X, gamma. En cette fin de XXème siècle, notre Univers se révélait sous un jour nouveau ...

La curiosité invite à l'exploration ...
L'observation suscite de multiples interrogations ...
Car tant l'inerte que le vivant laissent des traces de leur existence passée et présente.
C'est à observer une fraction de Ciel, une portion de Terre, qu'invite la rubrique PhotoExploration.
La Terre d'Oc' constituera l'origine de ce voyage vers d'autres espaces, en d'autres époques ...

Occitanie

Une centaine de photographies acquises au sein de la région Occitanie - Pyrénées / Méditerranée composent un mur d'images accessible depuis la rubrique PhotoExploration. Cliquez sur l'une de ces photographies et plongez, au travers de divers textes et poèmes, au coeur d'un univers dépaysant, surprenant, inattendu, riche d'enseignements sur l'être humain et son environnement, en différentes époques historiques, géologiques, voire astronomiques ! Certains de ces clichés ont donné lieu à l'impression de cartes postales, d'autres ont fait l'objet d'expositions en différents sites de la région Occitanie (châteaux, villages médiévaux ou classés au patrimoine historique). De même, les photographismes associés - des graphismes résultant de l'application, à certaines photographies de paysage, d'algorithmes de traitement d'image. Chaque photographisme propose une réinterprétation graphique du monde réel, une vision renouvelée de la Nature environnante. A l'inverse, les simulations 3D offrent une reconstitution visuelle - sous la forme de captures d'écran et d'animations - de la réalité passée, présente ou à venir.

Qu'elle soit directe ou réfléchie, émise par une source ponctuelle ou étendue,
la lumière guide les pas du photographe, oriente le regard de l'astronome.
C'est à simuler puis observer les effets de cette lumière naturelle ou artificielle,
de ses variations diurnes, saisonnières ou séculaires sur notre environnement,
sur nos modes de pensée, que vous convie l'Atlas de la Lumière ...

Occitanie

Les simulations numériques constituent le coeur de la rubrique intitulée Atlas de la Lumière. Elles permettent de reconstituer avec précision les mouvements du Soleil, de la Terre et des autres planètes de notre Système Solaire - d'afficher donc, une carte de notre Ciel en temps réel, de visualiser la succession des saisons de l'année ainsi que des jours et des nuits à la surface de notre Terre, de modéliser les effets de la pollution lumineuse d'origine anthropique sur la visibilité des objets célestes situés à proximité de l'horizon terrestre, etc. En combinant les algorithmes de mécanique céleste et de photométrie aux données d'élévation et d'imagerie acquises par les satellites en orbite autour de la Terre, il devient possible de reconstituer l'aspect de la voûte céleste surmontant le relief terrestre - en d'autres termes, de simuler tout phénomène céleste à l'échelle locale s'étant produit dans le passé ou susceptible de se produire à l'avenir. La constitution de cette interface Ciel/Terre dotée de cinq dimensions (trois dimensions pour décrire la surface terrestre, une dimension pour positionner les objets célestes à la surface d'une sphère centrée sur la Terre et une dimension pour le temps) constitue le point d'orgue de mon travail de recherche débuté voici une trentaine d'années ...


par Karine Gadré,
Dirigeante de l'entreprise Culture Diff',
Docteur en Astronomie de l'Université de Toulouse.
Membre du Collectif Astronomers for Planet Earth,
Soutien des actions de la fondation WWF France pour la Nature,
Signataire du Traité de Non-Prolifération des Combustibles Fossiles.